Marion Bizouarn

La fondatrice

Mon expérience en tant qu’ingénieur en sécurité opérationnelle en France et consultante au Canada m’a permis d’évoluer sur différents sites industriels, des grandes multinationales telles que CARGILL, SOLVAY, ARKEMA, SEQENS, ALCOA à l’entreprise familiale, de voir une multitude de procédés et d’équipes, et d’aider chacun à faire évoluer la sécurité sur leur site.

Analyses de risque (HAZOP, HAZID, what if, LOPA etc.), évaluation du risque terrain, modélisation des conséquences d’accident avec PHAST pour les plans d’urgence, études de danger, formations techniques des équipes sont mon quotidien depuis des années.

Découvrez l'expertise de Marion

La fondatrice

Mon expérience en tant qu’ingénieur en sécurité opérationnelle en France et consultante au Canada m’a permis d’évoluer sur différents sites industriels, des grandes multinationales telles que CARGILL, SOLVAY, ARKEMA, SEQENS, ALCOA à l’entreprise familiale, de voir une multitude de procédés et d’équipes, et d’aider chacun à faire évoluer la sécurité sur leur site.

Analyses de risque (HAZOP, HAZID, what if, LOPA etc.), évaluation du risque terrain, modélisation des conséquences d’accident avec PHAST pour les plans d’urgence, études de danger, formations techniques des équipes sont mon quotidien depuis des années.

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Mon parcours

Au fur et à mesure des années, j’ai réalisé que la sécurité opérationnelle était peu développée sur chaque site. Elle est surtout destinée à un petit groupe de personnes expertes ou à des ingénieurs représentant la discipline sur un site, paradoxe vu l’objectif premier de la sécurité opérationnelle : prévenir les accidents industriels majeurs.

Les normes et les réglementations en parlent, CSA z767 au Canada ou SEVESO 3 en Europe, pour un système de management de la sécurité efficace, il faut une implication de l’ensemble des équipes. Au Canada, la loi des ingénieurs va dans ce sens, tout ingénieur se doit de garantir la sécurité des personnes et du procédé dans sa pratique.

Mais combien d’ingénieurs de procédé ont reçu une formation en sécurité opérationnelle ?

D’autre part, suite à une conférence à Québec sur la directive SEVESO pour le CRAIM et le colloque de la sécurité civile en 2018 et suite à une question très pertinente d’une personne dans la salle après ma conclusion, j’ai réalisé que les règles en sécurité opérationnelle étaient de plus en plus strictes pour les industriels mais que le nombre d’accidents majeurs ne diminuaient plus depuis des années. En effet, aucune diminution en France du nombre d’accident majeur depuis 1995 et le bilan de la directive SEVESO 2 apporte le même constat pour l’Europe. Aux USA, c’est la même chose pour l’industrie pétrolière, malgré les règles de l’EPA et de l’OSHA, le nombre d’accident mortel est en légère augmentation ces dernières années. J’ai aussi réalisé que sur les sites, mon métier était considéré comme dispendieux, complexe et n’était pas perçu comme une aide à la production mais plutôt comme une contrainte.

À travers les formations et l’accompagnement avec SOA, je souhaite apporter une vision nouvelle de la sécurité opérationnelle, simplifiée, pragmatique, pour aller à l’essentiel et qui est au service de la production et de l’industrie.

Mon objectif est que chacun intègre petit à petit la question essentielle pour assurer sa sécurité au quotidien : quel est l’impact de ma décision sur la sécurité de mes collaborateurs et des procédés ?

En effet, trop de décisions sont prises à differents niveaux sans prendre en compte la réalité du terrain et l’impact sur les équipes et leur sécurité. L’HSE ne peut plus être une culture ou une discipline mais devrait être une valeur de l’entreprise.

Enfin, beaucoup d’entreprises ont des plannings très serrés, il faut faire les choses vite, ce qui demande une grande adaptation des équipes sur l’ensemble des processus. Une décision sous stress, quelle que soit la personne, augmente significativement la probabilité d’erreur (un choix sur deux est une erreur en cas de stress intense de la personne qui doit faire le choix).

Stress, charge de travail, burocratie importante et perte de motivation (allant jusqu’au burn out pour certains) ne vont pas dans le sens de la productivité. C’est aussi ce que je vois et ai vécu au fil des années.

Ma formation en sophrologie ainsi que celle des sophrologues qui m’accompagnent me permet d’aller plus loin dans le développement des ¨softs skills¨ de chacun et de proposer des modules adaptés aux problématiques des personnes travaillant dans l’industrie. Gestion du stress et du temps, augmentation de la concentration et de la mémoire, ouverture d’esprit et créativité, visualisation positive des tâches critiques pour la sécurité afin d’être préparé à réagir sous stress. Le résultat est très prometteur.

Formations et certifications

• Diplôme d’ingénieur en maîtrise des risques industriels (ENSI bourges, France)
• Formation en maîtrise des risques industriels de l’ICSI
• Formation en emballement de réaction, analyse de risques HAZOP, évaluation des conséquences de DEKRA process safety
• Formation PHAST Advenced DNVGL
• Degré 1 en sophrologie Caycédienne de l’Académie de Sophrologie du Québec
• Certification Leader HAZOP SOLVAY
• Certification Leader HAZOP CARGILL
• Certification QUALI SIL INERIS